Charleville-Mézières

La Houillère

Projet Urbain du quartier de la Houillère





Maîtrise d’Ouvrage :

Commune de Charleville-Mézières

Marché de Définition :

2000-2001

Le site
Une colline sur laquelle sont disposés des barres comme autant de radiateurs grignotés par un pavillonnaire proliférant.... Un contexte paysager agréable, totalement inutilisé.

Equilibrer les fonctions urbaines
— en assurant la pérennité d’une centralité de quartier,
— en hiérarchisant les voiries,
— en facilitant les liaisons piétonnes entre les différents services et activités.

Révèler le site
Utiliser les qualités du site :
— les pentes,
— libérer les vues lointaines vers les colline et la vallée,
— valoriser la présence du Parc Collignon et la proximité de l’Etang Garrot,
— favoriser les jardins privatifs.

Assurer la mixité sociale
— par un habitat diversifié dans ses formes,
— mixant individuels et petits bâtiments collectifs, facilitant la diversification des programmes,
— garantissant l’intimité des logements et la sécurité en réservant pour les habitants des résidences des espaces aménagés devant les entrées, et des jardins devant les logements situés au rez de chaussée,
— par la résidentialisation des bâtiments conservés, en valorisant les abords et en donnant des jardins aux logements en rez de chaussée.

La composition urbaine
— en calibrant la dimension d’une grande place qui réunirait l’école Joliot Curie, le pôle commercial et des équipements culturels, sociaux, associatifs complémentaires,
— en créant une liaison entre le Centre Social et la place Joliot Curie,
— en calibrant une petite place pour affirmer la centralité déjà existante d’un commerce de proximité et de services privés,
— en traçant un axe piétonnier nord-sud réunissant la place Joliot Curie, le Point Jeune, la Maison commune de quartier, le bureau de Police et le parc Collignon et en valorisant les cheminements piétonniers,
— en inscrivant les futures opérations dans le contexte bâti et en utilisant les qualités du terrain en pente,
— en proposant des gabarits d’immeubles faisant la liaison avec les bâtiments collectifs non-démolis et le tissu pavillonnaire,
— en aménageant des squares publics en fonction des densités du quartier et dont les aménagements tiendraient compte des différentes tranches d’âge et des différents usages.

Faire évoluer le quartier avec réalisme
— en proposant des reconstructions immédiatement opérationnelles sur les terrains libérés par les démolitions sans bouleverser les voiries ni le tracé du chauffage urbain.
— en proposant des phases complémentaires assurant une recomposition progressive du quartier grâce à une stratégie flexible permettant de réaliser des opérations indépendantes.
— en proposant des requalifications des bâtiments d’habitation les moins élevés et de leurs abords.
— en utilisant les voiries existantes.
— en utilisant les équipements existants, comme par exemple le centre social, la maison commune de quartier, le futur Point Jeunes, etc... pour assurer une répartition équilibrée sur le quartier des différentes activités.