Maîtrise d’Ouvrage :
Commune Urbaine de Cherbourg
Marché de Définition :
2004-2005
Equipe de maîtrise d’œuvre :
Serge Renaudie, mandataire
Laurent Charpin et Raphaële Perron, architectes
Ancienne zone marécageuse, la commune de Tourlaville est composée d’un patchwork de lotissements qui se sont développés entre 3 cités d’habitat social.
La topographie de la commune se répartie entre les ancienne zones marécageuses et les « montagnes » en plateau ; une rivière traverse l’ensemble, elle est malheureusement busée sur une partie au centre de la commune. La partie centrale de la ville est occupée par le parc du Pont-Maris.
Vocabulaire d’aménagement du Parc du Pont Marais :
un grand étang recueille les eaux de pluie mais également les eaux de la déviation du Trottebecq , il rappelle l’ancienne configuration des lieux en marais ;
une « montagne » rappelle les plateaux et permet de voir la mer grâce à l’installation en son sommet d’un pavillon ;elle est constituée de grands blocs de grès et de schistes extraits des carrières locales rappelant les falaises de la montagne du Roule.
des murets, vocabulaire très prégnant dans le paysage du Cotentin dessinent les passages d’un lieu à un autre ;
des vergers d’essences locales (pommiers, poiriers, cerisiers) conformes à la vocation fruitière du Val de Saire ;
des haies bocagères typiques de la péninsule font coupe-vent devant les aires de sport ;
une végétation de bord d’étang, propre aux marais qui occupaient le site avant la ville ;
une végétation sur la « montagne » identique à celle des plateaux alentours ;
le bois des pontons et de la passerelle au-dessus de l’étang, rappellent les pontons des bateaux.
Principes généraux d’aménagement pour la cité des Flamands :
ouverture sur le port en créant un place pénétrant à l’intérieur de la cité et dégageant des espaces pour l’implantation de terrasses autour du café-restaurant et favorisant l’implantation de commerces autour d’une nouvelle Maison de Quartier ;
ouverture vers l’école primaire et maternelle située au centre de la cité ;
ré-organisation des déplacements automobile pour faciliter le stationnement résidentiel ;
résidentialisation de chaque immeuble permettant la redéfinition des abords et de leurs usages, la réalisation d’aires de jeux différenciés d’un bâtiment à l’autre.
Principes généraux d’aménagement pour la cité de l’Eglantine :
lier la réorganisation interne de la cité au développement résidentiel d’une partie est du quartier prévue en zone artisanale ;
augmenter la largeur du passage inférieur sous la route départementale pour faciliter les circulations douces et la sécurité des piétons et des enfants se rendant à l’école ;
organiser chaque bâtiment autour de séquences paysagères utilisant les espaces résidentiels
faire du parc un véritable parc horticole ;
reconsidérer le stationnement résidentiel.